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Surveillance de l’activité sismique dans le Nord canadien

La région du sud-ouest de l’Arctique canadien présente un intérêt particulier pour les scientifiques qui étudient les rôles interdépendants de l’activité sismique, des changements climatiques et de l’érosion côtière. Andrew Schaeffer, chercheur en ressources naturelles, s’est récemment rendu dans les Territoires du Nord-Ouest pour effectuer l’entretien de quatre stations sismiques et en installer une nouvelle. Veuillez cliquer sur les images pour les agrandir. Pour en savoir davantage sur le travail de M. Schaeffer, lisez l’article dans La science, tout simplement.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

Aéroport de Sachs Harbour, île Banks. Le pilote Andrew Schaeffer effectuera un trajet de 900 kilomètres d’Inuvik à Bar Harbour, un hameau situé du côté nord-ouest de l’île Banks, la cinquième plus grande île du Canada. Il doit ravitailler en carburant son Twin Otter de la compagnie Aklak Air avant de poursuivre sa route jusqu’au site du sismomètre, à 260 km de là.

Promontoire Nelson

Arrêt en cours de route pour remplacer des piles. L’emplacement des sites est choisi, entre autres, en fonction de la facilité avec laquelle on peut atterrir et décoller. La plupart des stations sont situées à proximité de la côte, les plus éloignées se trouvant à 20 km. L’emplacement du promontoire Nelson se trouve à 500 mètres de la côte, à une altitude de 100 mètres.

Promontoire Nelson

Les collines du sud de l’île Banks apparaissent au loin. Une partie des travaux d’entretien consiste à vérifier les données des stations et à les ajouter à l’information sismique existante. Pour une analyse type, une modélisation précise nécessite un minimum de deux ans d’information, ou idéalement plus.

Johnson Point

On a beau être sur la plage, se trouver à Johnson Point donne le sentiment d’être à l’autre bout du monde. Cette visite d’entretien comprenait le remplacement d’un panneau solaire endommagé par la faune, probablement des loups ou un ours polaire.

Tuktoyaktuk

Andrew et Clement installent un nouvel instrument à Tuktoyaktuk quelques semaines avant la tenue de la Journée scientifique de Tuktoyaktuk le 1er août.

Ils ont dû creuser à une profondeur d’un mètre et installer un tuyau noir extérieur, tout autour du tuyau intérieur qui contient l’instrument. Ils ont ensuite rempli les trous avec du sable. Ce site est situé au même endroit que la station de marégraphe du Service hydrographique du Canada et est donc alimenté en courant alternatif. L’année prochaine, une connexion Internet permettra de diffuser les données en temps réel.

Johnson Point

La station sismique est désormais réparée à Johnson Point. Ce ne sera probablement pas le dernier arrêt d’Andrew dans l’Arctique canadien, car les tâches d’entretien exigent le téléchargement de données, le remplacement des piles et des réparations au besoin.

Vol vers le nord, le long de la côte ouest de l’île Banks, entre Sachs Harbour et Bar Harbour. Au début de juillet, Andrew a aperçu plus d’eau de ruissellement qu’il n’en a vu au cours des cinq dernières années. Les anciens petits ruisseaux isolés se sont transformés en rivières en crue. Au loin, on peut voir de la glace sur la mer de Beaufort.

Angle nord-ouest de l’île Banks, Bar Harbour. Andrew Schaeffer et Clement Esteve, étudiant au doctorat de l’Université d’Ottawa, font l’entretien d’un sismomètre. Pendant les visites, il faut généralement remplacer des piles et télécharger des données. Ce travail a pris environ trois heures parce qu’une partie de la neige était à hauteur de la taille – en plein mois de juillet! C’est la première fois en cinq ans qu’Andrew a vu de la neige à cet endroit.

Comme le sismomètre est situé à environ un mètre sous la surface, quelqu’un doit plonger tête première pour mettre l’appareil à niveau!

Mission accomplie

Vue de l’île Victoria, à une courte distance au nord du hameau d’Ulukhaktok, où un autre sismomètre est installé.

Fleurs sauvages à Johnson Point

La saxifrage à feuilles opposées (Saxifraga oppositifolia), la fleur officielle du Nunavut, est l’une des rares fleurs de couleur vive du printemps arctique.

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