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Stockage de carbone en milieu côtier de la Nouvelle-Écosse – caractérisation du site d’injection

Promoteur principal : CCS Research Consortium of Nova Scotia (CCSNS)
Lieu : Nouvelle-Écosse
Contribution du écoEIN : 4 500 000 $
Total du projet : 7 700 000 $

Contexte du projet :

Le Carbon Capture and Storage Research Consortium of Nova Scotia (CCSNS) est un organisme sans but lucratif composé de représentants de la province de la Nouvelle-Écosse, de Nova Scotia Power Inc. et de l’Université Dalhousie. Le CCSNS a pour mandat de réaliser des recherches sur des questions relatives au captage, au transport et au stockage géologique des émissions de CO2 (CSC) de source stationnaire, et de faire enquête sur l’application du CSC en Nouvelle-Écosse de manière sécuritaire et écologiquement acceptable. Étant donné ce mandat, le CCSNS a créé un programme intégré afin de combler les lacunes sur le plan des connaissances et de la technologie aux fins de l’application du CSC en Nouvelle-Écosse. Le projet Stockage de carbone en milieu côtier de la Nouvelle-Écosse – caractérisation du site d’injection fait partie du programme et permettrait d’acquérir les données nécessaires en vue du stockage géologique côtier du CO2 en Nouvelle-Écosse. L’Initiative écoÉNERGIE sur l’innovation a versé 4,5 M$ aux fins de la réalisation du projet visant la caractérisation et l’évaluation des formations potentielles pour la séquestration géologique dans le sous-bassin de Sydney en Nouvelle-Écosse.

Résultats :

Dans le processus de détermination d’un site pour la séquestration du CO2, il y a des méthodes éprouvées de caractérisation qui sont adaptées de méthodes géophysiques (sismiques) et de forage standard, communément pratiquées dans l’industrie du pétrole et du gaz. Le projet a commencé par un programme sismique bidimensionnel, prévu pour déterminer le lieu et l’étendue d’un réservoir cible (groupe de Horton) dans le sous-bassin de Sydney. Toutes les approbations nécessaires, y compris les permissions de plus de 80 propriétaires fonciers ont été obtenues. Avec l’aide d’entrepreneurs, les emplacements de profils sismiques ont été déterminés et un plan d’acquisition sismique a été formulé. Le lieu, le plan, les procédures sur le terrain y compris celles relevant de la santé et la sécurité, les paramètres d’acquisition et le déroulement des opérations ont été établis. Après l’évaluation des soumissions, un contrat a été offert à un entrepreneur pour le déploiement d’installations et d’équipages sismiques et les travaux sismiques ont commencé à l’automne 2013.

Après la collecte et le traitement des données sismiques, les résultats obtenus ont indiqué la présence d’un réservoir qui conviendrait au stockage du carbone. Des lieux possibles d’un programme de forage ont été déterminés et à l’été 2014, un lieu de forage dans le sous-bassin de Sydney a été retenu. Ensuite, un programme de forage a été élaboré, comprenant la préparation du site, la mobilisation d’installations de forage, la construction et la mise à l’essai d’un puits de forage et la démobilisation. La mise à l’essai du puits de forage comprendrait la collecte de carottes de forage, l’analyse géotechnique des carottes, la collecte et l’analyse d’échantillons de liquides des formations ainsi que la diagraphie par câble du puits de forage, à l’aide de divers outils, pour faire l’analyse nécessaire de paramètres divers afin d’évaluer le réservoir.

Le forage a commencé à l’automne de 2014. La présence du groupe de Windsor (obturateur possible de réservoir de CO2) a été observée jusqu’à une profondeur de 1 300 mètres. Une formation géologique de roche volcanique a été découverte à des profondeurs supérieures à 1 300 mètres. Les travaux de forage n’ont pas donné lieu à la découverte de la formation ciblée du groupe de Horton ayant la porosité ou la perméabilité qui conviendrait au stockage du CO2. Après avoir foré jusqu’à une profondeur de 1 500 mètres, la décision de mettre fin au programme a été prise. D’autres indicateurs suggèrent la présence du groupe de Horton dans les environs, mais le réservoir cible n’a pas été repéré.

Avantages pour le Canada :

Même si les résultats du projet n’ont pas étayé le potentiel de stockage du dioxyde de carbone dans le sous-bassin de Sydney, le projet a permis de faire avancer la caractérisation des sites dans le sous-bassin de Sydney. Les résultats ont servi à mettre à jour le modèle géologique de la Nouvelle-Écosse, par l’intermédiaire du ministère des Ressources naturelles et du ministère de l’Énergie de la province. Qui plus est, les données obtenues pourraient être transférables et applicables à la région complète des Appalaches de l’Amérique du Nord, permettant ainsi de prouver la viabilité du CSC comme technologie de pont pour la réduction des émissions de GES et le faire avancer.

Prochaines étapes :

Sans l’existence d’un réservoir convenable, le stockage géologique du dioxyde du carbone ne sera pas possible en Nouvelle-Écosse. Les efforts demeurent concentrés sur la découverte d’un tel réservoir.

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