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Forêts expérimentales nationales

Ressources naturelles Canada, par l’intermédiaire du Service canadien des forêts, entretient deux forêts expérimentales nationales (Acadia et Petawawa) et une station de recherche (Valcartier). Ces laboratoires vivants fournissent depuis longtemps des données scientifiques renseignant les chercheurs, les scientifiques et l’industrie sur les tendances à long terme afin de les aider à gérer, maintenant et dans l’avenir, les enjeux touchant la forêt.


Programmes de recherche

Alliant l’histoire, les sites expérimentaux et les données, les Forêts expérimentales Acadia et de Petawawa offrent des perspectives privilégiées de recherche à court et à long terme. Parmi les domaines actuels de recherche et les perspectives de recherche coopérative, mentionnons :

  • amélioration des inventaires forestiers par la télédétection
  • meilleure productivité forestière par des traitements sylvicoles
  • évaluation biologique de nouvelles méthodes de récolte
  • santé des forêts
  • solutions en matière de gestion de la végétation forestière
  • diversité forestière et succession naturelle
  • biodiversité
  • tests de provenance à l’aide de semences provenant de divers emplacements géographiques
  • études clonales, y compris l’embryogenèse somatique
  • adaptation au changement climatique
  • aménagement forestier durable
  • meilleures pratiques de gestion forestière
  • espèces menacées
  • recherche sur la tordeuse de l’épinette sur les populations endémiques

Les connaissances obtenues grâce aux recherches menées à Acadia et à Petawawa continueront d’améliorer les avantages socioéconomiques tirés des pratiques de gestion forestière de partout dans le monde et aideront aux prises de décision sur la politique forestière. RNCan se consacre à régler les problèmes forestiers actuels tout en offrant la possibilité, dans des conditions sûres, d’étudier des problèmes forestiers prévus, mais non encore survenus.


Forêt expérimentale Acadia

La Forêt expérimentale Acadia (FEA) est située à 20 km au nord-est de Fredericton (Nouveau-Brunswick), sur la route 10.

Créée en 1933, la FEA demeure l’une des plus anciennes forêts expérimentales encore exploitées au Canada. C’est à la FEA qu’ont commencé certaines des études de recherches forestières documentées les plus anciennes au Canada, y compris les expériences sur les semis établies en 1923 que la FEA poursuit toujours. Ces études en continu représentent une mine de connaissances de même qu’un patrimoine scientifique qui se poursuit par diverses formes de recherche, nouvelles et innovantes.

Supervisée par le Centre de foresterie de l’Atlantique, la FEA se consacre à :

  • faciliter les recherches forestières en cours au moyen d’emplacements de recherche sécuritaires à long terme;
  • appliquer des principes de gestion forestière durable et gérer les ressources en bois d’œuvre;
  • protéger les habitats fauniques (milieux aquatiques et terres humides) et les espèces en péril.

L’importance de la FEA, tant comme lieu sécuritaire pour mener des recherches à long terme, qu’en tant qu’établissement de démonstration, de formation et d’éducation, n’a jamais été aussi grande. Les forêts expérimentales jouent un rôle précieux, en répondant aux besoins de l’industrie forestière canadienne et en contribuant à la compétitivité du secteur forestier du pays. Les connaissances acquises grâce aux recherches menées à la FEA continuent d’enrichir nos pratiques de gestion forestière et d’appuyer le processus décisionnel en matière de politique forestière.

Historique

Depuis sa création, la FEA fonctionne comme un laboratoire extérieur de recherche forestière, fournissant aux chercheurs des sites de recherche sécuritaires et à long terme. Ce mandat fait partie intégrante de l’histoire de la forêt, car les sites de recherche les plus récents encore entretenus à la FEA remontent de la période précédant la fondation de la forêt. L’éducation et la formation font également partie intégrante de la FEA depuis les tout débuts.

Quatre étudiants travaillant dans la Forêt expérimentale Acadia vers 1930.
Des étudiants aménagent une parcelle-échantillon permanente dans la Forêt expérimentale Acadia vers 1930.

Développement et contributions de la Forêt expérimentale Acadia :

Une bobine Helmholtz avec, de gauche à droite, un magnétomètre de déclinaison et d’inclinaison, vannes de flux à trois axes et un compas sur pivot.
La bobine Helmholtz avec un magnétomètre d’observation géomagnétique à vanne de flux au centre de la bobine, prête à être étalonnée.
  • Années 20 – La recherche en sylviculture commence, sur le futur site de la FEA, par des études sur le développement des peuplements, l’écologie forestière, la réaction aux coupes d’éclaircie, les méthodes de récolte partielle, les pratiques de pépinières, les techniques de reboisement et la classification des sites.
  • Années 30 – Aménagement du site t grâce à la main-d’œuvre des camps de secours de la Défense nationale. Entre 1938 et 1939, la FEA commence à offrir aux jeunes agriculteurs des cours abrégés de formation de la « jeunesse en foresterie », d’une durée de neuf semaines.
  • 1933 – La FEA entreprend de procéder à l’inventaire de la forêt près de Fredericton (Nouveau-Brunswick).
  • Années 40 – Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, le Ministère de la Défense nationale utilise la FEA comme camp d’internement où les détenus effectuent des travaux.
  • Années 50 – La recherche en sylviculture se poursuit. Le programme d’amélioration des arbres devient officiel, ce qui marque le commencement de nombre d’expériences coopératives menées à la FEA; la recherche sur l’épidémie de tordeuses des bourgeons de l’épinette commence.
  • Années 60 – La recherche sur la tordeuse des bourgeons de l’épinette se poursuit à la FEA et la vente de bois d’œuvre commence. À la mi-décennie, la production annuelle en pépinière a atteint 100 000 plants; début des recettes de la vente de bois d’œuvre à grande échelle.
  • Années 70 – La FEA insiste davantage sur la gestion des feuillus, y compris l’éclaircie commerciale et autres traitements de coupe partielle; la recherche sur la tordeuse des bourgeons de l’épinette se termine, car l’épidémie est finie.
  • Années 80 – La FEA demeure le principal établissement de recherche sur le terrain, tandis que la pépinière du SCF est relocalisée dans le tout nouveau Centre de foresterie de l’Atlantique qui vient d’être construit à Fredericton (N.-B.)
  • Années 90 – La FEA continue à mettre au point des techniques de gestion forestière durable et met en œuvre les pratiques de gestion optimales (PGO).
  • Années 2000 – La FEA poursuit de nombreuses études, notamment la sylviculture alternative Acadia, l’éclaircie génétique de l’épinette blanche et les expériences sur des hybrides d’épinette rouge et d’épinette noire. Certaines de ces études ont mené à l’homologation de certains herbicides actuellement homologués au Canada.
  • Années 2010 – Avec la collaboration de ses partenaires, la FEA crée la Tour de surveillance écologique du Nouveau-Brunswick et l’Installation nationale canadienne d’étalonnage géomagnétique. En 2014, la tempête post-tropicale Arthur a créé une zone de chablis dans des peuplements naturels et expérimentaux qui ont mené à une série de coupes de récupération au début de 2015.
Recherche

La FEA recèle nombre de plantations génétiques, de provenance et d’amélioration génétique des arbres, des centaines de sites de recherche et des réserves écologiques qui représentent toute une gamme de conditions forestières naturelles communes dans la région forestière de l’Acadie. Parmi les activités de recherche, mentionnons les études sur l’inventaire forestier, le changement climatique, les insectes et les cycles de vie des maladies et leur répression, la croissance des arbres, les méthodes de coupe du bois d’œuvre, l’amélioration des arbres, la biodiversité, les espèces en péril et les populations endémiques de la tordeuse des bourgeons de l’épinette.

Grand tube métallique bleu avec soufflerie Accuair dans un laboratoire de RNCan.
La soufflerie Accuair®.

Parmi les exemples d’éléments d’actif d’infrastructure de la FEA en matière de recherche, mentionnons :

La tour de surveillance météorologique, où une personne monte les escaliers.
Tour de surveillance écologique de la FEA.
  • La soufflerie Accuair® est une installation de haute technologie servant à mesurer la dispersion des antiparasitaires nébulisés à partir d’un aéronef sous diverses conditions de vol. Avant 2003, la soufflerie servait d’unité expérimentale mobile, mais est depuis devenue une installation permanente fixe à la FEA. Elle est actuellement gérée par Forest Protection Limited, qui en est le propriétaire exploitant.
  • Technologie LiDAR, ou « Détection et télémétrie par ondes lumineuses » (LiDAR), transforme la méthode d’inventaire forestier. Leading Edge Geomatics, entreprise établie à Fredericton, met à l’essai l’équipement et perfectionne ses produits LiDAR à la FEA. De la sorte, l’information par LiDAR a été acquise à diverses intensités au cours des quelques dernières années dans l’ensemble de la FEA et sert actuellement à faire ressortir et à promouvoir l’avantage incroyable d’utiliser la technologie LiDAR dans les applications forestières.
  • Tour de surveillance écologique – Cette tour de 31 mètres, inaugurée en 2013 et cogérée avec le Centre de foresterie de l’Atlantique, offre un laboratoire extérieur équipé de toute la gamme des équipements météorologiques. La tour peut mesurer les flux de carbone, les échanges d’eau et d’énergie dans l’air et le sol, la température, l’humidité et la pression atmosphérique.
  • Installation d’étalonnage géomagnétique – L’ajout le plus récent à la panoplie d’installations de haute technologie de la FEA est le centre d’étalonnage géomagnétique. Terminée en 2016, cette installation spécialisée sert à étalonner l’équipement de surveillance, de prévision et de rapports sur le champ magnétique terrestre et la météorologie spatiale, qui peut causer des perturbations, par exemple des coupures d’énergie et perturbations des systèmes de navigation GPS.
Photo d’été à l’Installation nationale d’étalonnage magnétique.
Installation d’étalonnage géomagnétique dans la FEA.
Collaboration

Les activités de recherche de la FEA ont toujours résulté de collaborations. Autoriser les chercheurs d’autres organismes à travailler avec la SCF à cette station de recherche sur le terrain a permis la naissance de certains partenariats intéressants.

Trois étudiants portant des bottes cuissardes dans un ruisseau, dont l’un fait une démonstration de pêche à l’électricité.
Pêche électrique en eau douce par des étudiants du collège de technologie forestière des Maritimes.

Nous avons établi des partenariats avec :

  • l’Université du Nouveau-Brunswick
  • le Collège de technologie forestière des Maritimes
  • le Ministère de la Défense nationale
  • le Forest Protection Limited
  • le Service canadien de la faune – Environnement et Changement climatique Canada
  • le Centre de données sur la conservation du Canada-Atlantique

La FEA a longtemps servi d’établissement d’enseignement et de formation en raison de sa proximité de l’Université du Nouveau-Brunswick et du Collège de technologie forestière des Maritimes. Chaque année, la FEA organise des classes et des laboratoires sur la construction et l’entretien des routes, sur les méthodes sylvicoles acadiennes, et même un camp complet de deux semaines sur la faune pour les étudiants de deuxième année.

Installations et coordonnées

Située à environ 20 km au nord-est de Fredericton, sur la route 10 au Nouveau-Brunswick, la FEA est représentative de la région forestière d’Acadie au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse.

Photo de véhicules garés à l’extérieur du siège social de la Forêt expérimentale Acadia près de Fredericton (Nouveau-Brunswick).
Siège social de la Forêt expérimentale Acadia sur la route 10, près de Fredericton (Nouveau-Brunswick).

La forêt couvre approximativement 9 000 hectares de forêts mixtes composées de résineux, de feuillus et de peuplements d’essences mixtes. Les essences d’arbres présentes dans la FEA comprennent notamment :

  • L’épinette noire et l’épinette rouge (Picea mariana et Picea rubens)
  • Le pin blanc, le pin rouge et le pin gris (Pinus strobus, Pinus resinosa and Pinus banksiana)
  • Le sapin baumier (Abies balsamea)
  • L’érable rouge et l’érable à sucre (Acer rubrum et Acer saccharum)
  • Le bouleau gris, le bouleau à feuilles de peuplier, le bouleau jaune (Betula papyrifera, Betula populifolia et Betula alleghaniensis)
  • La pruche du Canada (Tsuga canadensis)
  • Le thuya occidental (Thuja occidentalis)
  • De petites quantités (et diverses essences) de chênes, de hêtres et de frênes (Quercus spp., Fagus grandifolia, Fagus sylvatica et Fraxinus spp.)

Le climat de la FEA est un mélange de climat maritime et continental, mais légèrement plus chaud que la plupart des secteurs de la région, en raison de sa proximité du lac Grand du Nouveau-Brunswick. La saison moyenne de croissance est de 91 jours et les précipitations annuelles atteignent en moyenne 1 143,5 mm. Le mois le plus froid est habituellement janvier (température moyenne historique de −12 °C), tandis que le mois le plus chaud est juillet (température moyenne historique de 20 °C).

 
Carte de la Forêt expérimentale Acadia illustrant les zones forestières, les lignes bleues indiquant les cours d’eau, les lignes noires indiquant les routes, et les tracés en rouge, les réserves écologiques.
Carte de la Forêt expérimentale Acadia
Image agrandie [439 ko PDF]

La FEA accueille des groupes de visiteurs et encourage les professionnels de la foresterie, les chercheurs, les groupes d’intérêts et les étudiants de par le monde à participer aux excursions éducatives.

En tant que partie de la vaste bande de terres protégées connue sous le nom d’« Unité d’aménagement de la faune Burpee », la FEA interdit la chasse, le piégeage ou la pêche au collet dans les limites de la forêt. Par contre, la pêche sportive est autorisée dans les petits ruisseaux qui parsèment la forêt.

La gestion de la FEA n’encourage pas la présence de VTT et de motoneiges de loisirs dans la propriété, car la forêt ne fait pas partie du réseau provincial de sentiers.

Pour en savoir davantage, communiquez avec : John McMullen, chef, Forêt expérimentale Acadia.


Forêt expérimentale de Petawawa

Des pins blancs matures servent d’abri à des gaulis dans la Forêt expérimentale de Petawawa, à l’automne.
Coupe progressive de pins blancs dans la Forêt expérimentale de Petawawa.

La Forêt expérimentale de Petawawa (FEP) est située à Chalk River, Ontario, au nord-ouest d’Ottawa, dans la portion septentrionale des terres de la garnison de Petawawa du ministère de la Défense nationale (MDN).

Gérée par le Centre canadien sur la fibre de bois, la FEP participe à la protection, à la durabilité, à l’innovation et à la mise en valeur économiques des forêts du Canada. Fondé en 1918, ce « laboratoire vivant » progressiste, continue d’éclairer les pratiques de recherche et de gestion forestières au Canada et de par le monde.

Notre mandat vise à améliorer les pratiques de gestion forestière en facilitant la recherche innovatrice grâce à un territoire forestier sécuritaire et géré de façon durable, des données en recherche forestière accessibles et des activités de transfert de connaissances. Cette infographie montre comment nous y parvenons.

Comptant plus de 100 années de recherche, la FEP jouit d’un emplacement unique qui lui permet d’élaborer, tester et valider l’application de vastes ensembles de données pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain en matière de gestion forestière. La FEP étant un supersite de télédétection, un accès libre à ses fonds de données vise à stimuler l’innovation et à favoriser la poursuite de la recherche et du développement.

La forêt peut être utilisée par les scientifiques et les collaborateurs de l’ensemble des ministères et organismes fédéraux et provinciaux, les universités et l’industrie.

Historique

L’année 2018 a été marquée par le 100e anniversaire de la FEP. C’est la plus ancienne forêt expérimentale canadienne qui a été exploitée sans arrêt, qui abrite certaines des plus anciennes parcelles-échantillons permanentes du pays. Le dévouement de longue date de la FEP à la gestion forestière durable et à la recherche a généré une source importante de connaissances aux chercheurs forestiers et un héritage historique et scientifique inestimable aux Canadiens.

Cent années de recherche à la Forêt expérimentale de Petawawa :

  • 1918 – Création de la forêt expérimentale par le Service canadien des forêts (SCF). Une parcelle-échantillon permanente est mise en place, qui deviendra la plus ancienne parcelle forestière régulièrement mesurée au Canada.
  • Années 20 – La priorité accordée à la sylviculture est élargie à la recherche sur les incendies et à la dendrométrie.
  • Années 30 – Mise au point du premier système de risque d’incendie de forêt au Canada et mise à l’essai du matériel de lutte.
  • Années 40 – Tenue d’incendies expérimentaux de deux minutes dans le cadre d’une étude nationale sur le comportement du feu dans divers types de combustibles forestiers.
  • Années 50 – Les chercheurs se concentrent sur l’hybridation de meilleures souches de mélèze et d’épinette à des fins de reboisement dans l’Est des Rocheuses canadiennes.
  • Années 60 – Mise à l’essai de méthodes d’établissement efficaces des plantations.
  • Années 70 – Un réservoir génétique d’épinette grise de la vallée de l’Outaouais s’avère nettement supérieur aux autres sources de semences et sera ultérieurement utilisé dans les programmes de plantation de l’ensemble de l’Est du Canada.
  • Années 80 – Les chercheurs mettent au point des technologies de télédétection et des modèles prévisionnels pour la gestion des feux de forêt.
  • Années 90 – Dans le cadre du projet de génétique moléculaire et de culture tissulaire, on étudie les transformations génétiques et on élabore la plus vaste collection mondiale de banques de données des conifères et d’ADN génomique.
  • Années 2000 – La FEP établit des partenariats coopératifs en rapport avec les outils de télédétection, les répercussions du changement climatique, l’offre de biomasse forestière et les nouvelles techniques sylvicoles.
  • Années 2010 – La FEP est nommée capitale canadienne des forêts expérimentales nationales de 2017 à 2019 en raison de sa contribution inestimable à la gestion forestière durable.
  • 2018 – La FEP souligne son centenaire – le passé rencontre l’avenir dans un événement jalon de science et technologie forestières canadiennes.

Galerie de photos

Cliquer sur la photo pour l’agrandir et voir la description.

Recherche

La FEP a été le lieu de nombre d’études à long terme sur la sylviculture, les feux de forêt, l’écologie forestière, la génétique des arbres et autres thèmes liés à la gestion durable des forêts. La recherche menée sur environ 2 000 parcelles expérimentales continue à contribue aux pratiques de gestion forestière régionales et nationales.

Le soleil brille à travers les arbres à la placette d’échantillonnage 1 dans la Forêt expérimentale de Petawawa.
Placette d’échantillonnage permanente 1.

On mène à la FEP des études sur l’adaptation des forêts à un climat changeant et sur des méthodes d’appui à la transition du Canada vers une bioéconomie innovatrice fondée sur les forêts.

Voici ce que la FEP offre aux chercheurs :

  • recherche sécurisée et à long terme, et collecte de données forestières
  • inventaire forestier de pointe
  • emplacements économiques pour réaliser des travaux sur le terrain et réseau routier bien entretenu
  • perspectives de partage des connaissances, y compris des visites guidées et des présentations
  • forêt représentative de la région forestière des Grands-Lacs-Saint-Laurent

Voici les domaines actuels de recherche :

  • inventaire forestier amélioré de prochaine génération
  • adaptation au changement climatique
  • techniques sylvicoles innovatrices;
  • bio-indicateurs
  • bioéconomie fondée sur la forêt
  • génétique forestière
Collaboration
Des pins rouges matures servent d’abri à des gaulis de pins blancs, à l’hiver.
Coupe progressive de pins rouges sous lesquels des pins blanc régénèrent.

La FEP favorise la collaboration entre le gouvernement, le secteur privé, les universités et d’autres organismes et continue à étendre ses partenariats avec des chercheurs et des groupes nouveaux. Les nouveaux collaborateurs sont toujours les bienvenus et sont invités à communiquer avec la FEP.

Voici un choix parmi nos partenaires à ce jour :

  • Université de Toronto
  • FPInnovations
  • Environnement Canada
  • Université Queen’s
  • Association des produits forestiers du Canada
  • Institut forestier du Canada
  • Ministère de la Défense nationale
  • Université du Québec à Montréal
  • Université Laval
  • Collège Algonquin
  • Laboratoires nucléaires canadiens
  • Ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario
Installations et coordonnées

Située à l’extrémité sud du bouclier cambrien, la FEP est représentative de la région forestière des Grands-Lacs-Saint-Laurent. La forêt se compose d’un mélange d’essences de feuillus et de conifères. Elle s’étend sur 10 000 hectares, dont approximativement 8 500 en forêt et 1 500 en lacs et terres humides.

Le ruisseau Young Creek serpente à travers une zone humide bordée de conifères, tel que vu dans la forêt expérimentale de Petawawa.
Vue sur le ruisseau Young Creek depuis le pont Centennial.

Voici les essences prédominantes dans la FEP :

  • Pin blanc, pin rouge et pin gris (Pinus strobus, Pinus resinosa et Pinus banksiana)
  • Chêne rouge (Quercus rubra)
  • Bouleau jaune (Betula alleghaniensis)
  • Érable rouge et érable à sucre (Acer rubrum et Acer saccharum)
  • Épinette blanche (Picea glauca)

Le climat dans la FEP est considéré continental, mais légèrement plus sec comparativement aux régions avoisinantes, en raison de l’effet d’écran pluvial provoqué par les hautes terres du Parc Algonquin. La saison moyenne de croissance est de 136 jours, avec des précipitations annuelles moyennes de 859 mm. Le mois le plus frais est habituellement janvier (température moyenne de -12 °C), tandis que le mois le plus chaud est juillet (température moyenne de 20 °C).

 
Carte de la Forêt expérimentale Petawawa.
Carte de la Forêt expérimentale Petawawa
Image agrandie [370 ko JPG]

Les automobilistes disposent de vastes réseaux routiers utilisables pendant la totalité du printemps, de l’été et de l’automne. Veuillez noter que plusieurs endroits éloignés de la forêt ne sont pas accessibles en voiture. Durant l’hiver, les chemins de la FEP sont fermés au public.

On peut obtenir sur demande des visites guidées adaptées à des besoins spécifiques. Si vous êtes intéressé à l’organisation d’une visite guidée, voici avec qui communiquer :

Centre canadien sur la fibre de bois ou Heidi Erdle, Gestionnaire Transfert technologique et liaison, Forêt expérimentale de Petawawa.


La Station de recherche forestière de Valcartier

La Station de recherche forestière de Valcartier (SRFV) est un lieu naturel annexé au Centre de foresterie des Laurentides, lequel est situé à 35 kilomètres au nord de la ville de Québec.

Historique

Fondée en 1934, la SRFV relève de Ressources naturelles Canada (RNCan), par l’entremise du Centre de foresterie des Laurentides, et couvre une superficie de 68 ha répartis sur deux sites : le secteur administratif de 46 ha situé sur la base militaire de Valcartier et l’Arborétum Serge-Légaré de 22 ha, qui est la propriété de RNCan depuis 1987.

Photo aérienne d’une parcelle de conifères de la Station de recherche de Valcartier.
La Station de recherche forestière de Valcartier (SRFV).

Évolution de la SRFV et son apport :

  • 1934 – l’inauguration de la SRFV dans le cadre du Programme d’aide à l’embauche;
  • années 30 et 40 – le personnel de la SRFV plante des arbres, coupe du bois, construit des routes, érige les installations du bureau principal et surveille les activités liées à l’inventaire national;
  • années 50 et 60 – la recherche est élargie pour inclure l’écologie forestière, la fertilisation, la dendrométrie, la protection contre les incendies, l’entomologie, la pathologie, les traitements sylvicoles, la régénération forestière et les méthodes de coupe;
  • années 70 et 80 – la recherche en génétique forestière est approfondie, grâce à la mise en place de plantations et d’essais de provenance. On commence à mettre en œuvre des projets de gestion forestière sur les terres du ministère de la Défense nationale. Trois autres serres sont construites pour satisfaire aux exigences des chercheurs en génétique forestière, en physiologie des semis et en régénération forestière;
  • années 90 et 2000 – même si plusieurs stations de recherche du Québec ferment leurs portes, la SRFV maintient le cap, puisque la recherche qui y est menée, y compris sur l’embryogenèse somatique, joue un rôle positif dans l’amélioration génétique des essences forestières utilisées en reforestation au Québec;
  • depuis 2010 – nouveaux domaines de recherche : assainir le sol grâce au potentiel des arbres; mesurer la quantité de biomasse dans les peuplements forestiers modifiés génétiquement; analyser la façon dont la récolte de la biomasse influe sur la qualité du sol. Mise en place d’une installation de confinement approuvée par les responsables de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et d’un système de simulation des changements climatiques.
Recherche

La SRFV compte 25 dispositifs de recherche, dont les trois principaux domaines de recherche sont la génomique forestière, l’évolution du climat et la biomasse forestière :

La génomique forestière

  • Plusieurs installations à long terme sont situées à la SRFV, y compris des plantations de conifères à grande valeur génétique. L’amélioration génétique des arbres au moyen de tests de provenance, de contrôle de descendance et de banques de clones touchant l’amélioration génétique de deuxième génération.
  • Les tests de provenance comprennent les semences de toutes les aires de répartition d’une essence donnée, y compris celles des États-Unis d’Amérique et de l’Europe.
  • Des aires de confinement approuvées par les responsables de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et utilisées exclusivement pour la génomique, sont situées à la SRFV.

L’évolution du climat

  • Le simulateur de l’évolution du climat de la SRFV est une installation unique en son genre au Québec.
  • Les chercheurs l’utilisent pour étudier la façon dont les changements climatiques influent sur les insectes, comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette, la phénologie du sapin baumier ou l’épinette noire.

La biomasse forestière

  • Les scientifiques de la SRFV tentent de déterminer si la collecte de biomasse influe sur la qualité du sol (voir visite virtuelle d’un site expérimental, meilleure qualité sur Google Chrome), et si l’épandage de cendres issues du chauffage à la biomasse influe sur le sol.
  • On mène également des tests sur la qualité et la quantité de la biomasse.
Collaboration

La SRFV sert à plusieurs principaux partenaires dont :

  • l’Université Laval
  • le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec
  • la J.D. Irving
  • la FPInnovations
  • le ministère de la Défense nationale
Les installations et la personne-ressource

 

La SRFV est située dans le domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau jaune. La température annuelle moyenne de ce lieu est d’environ 4 degrés et les précipitations annuelles moyennes sont approximativement de 1 200 mm.

Les essences les plus répandues dans la SRFV comprennent :

  • l’érable à sucre (Acer saccharum)
  • le bouleau jaune (Betula alleghaniensis)
  • le sapin baumier (Abies balsamea)
  • l’épinette blanche (Picea glauca)
  • l’épinette rouge (Picea rubens)
  • l’épinette de Norvège (Picea abies)
Photo d’un homme portant un gilet jaune, qui marche le long d’un chemin bordant un peuplement de conifères de la Station de recherche de Valcartier.
Un employé marchant en bordure de la forêt expérimentale
 
Photo du bureau administratif de la Station de recherche de Valcartier, lequel est classé bâtiment historique.
Le bureau administratif de la Station de recherche de Valcartier.

La SRFV se trouve à 35 km au nord de la ville de Québec, et seuls les scientifiques y ont accès sur rendez-vous.

Pour plus d’information, veuillez communiquer avec Jean-François Paquet, forestier, travaux sur terres fédérales.

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