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Repousser nos limites extérieures : La demande de 2019 du Canada aux Nations Unies concernant le plateau continental dans l’océan Arctique (galerie de photos)

Récemment, à New York, une délégation de Ressources naturelles Canada, d’Affaires mondiales Canada et de Pêches et Océans Canada a soumis une demande du Canada concernant l’océan Arctique – un rapport scientifique de 2 100 pages déposé devant la Commission des limites du plateau continental de l’Organisation des Nations Unies.

À la lumière d’une imposante quantité de données géoscientifiques recueillies pour mesurer le plancher océanique, la superficie du territoire canadien – de 9,98 millions kilomètres carrés (km2) – pourrait bien augmenter de 1,2 million de km2.

Légende : Les navires de la Garde côtière canadienne (NGCC) Louis S. St-Laurent et Terry Fox dans l’océan Arctique.

En bref : L’océan Arctique, dont la côte mesure 45 390 km de long, est pratiquement entièrement entouré de terres : il est en effet bordé par le Canada, le Groenland, la Norvège, la Russie et les États-Unis. Au commencement du projet, le Canada possédait des données géophysiques pour seulement 3 000 km de côte. Le programme a permis de couvrir une portion supplémentaire de 19 000 km.

Légende : Matériel géophysique déployé dans l’océan Arctique à partir du NGCC Louis S. St-Laurent

En bref : Des chercheurs ont dragué près d’une tonne métrique de roches à des profondeurs allant jusqu’à 2 500 mètres (quatre fois la hauteur de la Tour CN à Toronto) et sur une superficie correspondant au tiers de celle de l’Ontario. Certains échantillons de roches étaient les premiers à être prélevés à cet endroit.

Légende : Opérations en hélicoptère : camp sur la glace dans l’océan Arctique.

En bref : L’océan Arctique abrite deux pôles Nord : le pôle Nord magnétique, qui se déplace en fonction des variations du champ magnétique dans le noyau de la Terre, et le pôle Nord géographique, un point statique sur le toit du monde, à 90 de latitude Nord.

 

 

Légende : Le Canada a dû composer avec des glaces d’une forte épaisseur pour recueillir des données dans l’océan Arctique.

En bref : Afin d’enregistrer des images à haute résolution du fond marin dans des zones inaccessibles aux brise-glaces, des scientifiques ont programmé un véhicule sous-marin autonome pour effectuer des levés cartographiques qui se sont étendus sur trois jours et sur une distance de 400 km.

Légende : Le brise-glace suédois Oden et le NGCC Louis S. St-Laurent naviguant dans l’océan Arctique.

En bref : Le plateau continental du Canada au-delà des 200 milles marins dans les océans Arctique et Atlantique couvre environ 2,4 millions de km2 au total – environ la taille des trois provinces des Prairies. Le plateau continental défini dans la demande la plus récente déposée par le Canada en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer figure parmi les plus vastes jamais soumis à la Commission des limites du plateau continental des Nations Unies.

Légende : Kai Boggild, chercheur à la Commission géologique du Canada (Ressources naturelles Canada), déploie une bouée acoustique à partir d’un radeau de glace flottant sur l’océan Arctique pendant une opération effectuée par hélicoptère.

En bref : L’équipe a découvert du matériel végétal fossilisé sur le fond marin, donnant à penser qu’il existait des îles volcaniques couvertes de végétation dans l’océan Arctique il y a des millions d’années.

Liens utiles :

  • Pour plus d’info, consultez le blogue de la Commission géologique du Canada ici.
  • Pour vous renseigner sur le Programme du plateau continental étendu du Canada, cliquez ici.
  • Pour en apprendre plus sur la science des levés, cliquez ici.

 

 

 

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