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Forêts côtières de seconde venue

Tirer le maximum de chaque arbre

Certaines des forêts les plus productives de la planète sont situées sur les côtes de la Colombie-Britannique. Le mélange distinct d’essences et d’attributs des fibres des arbres des ces forêts côtières les rend uniques, non seulement au Canada mais dans le monde entier.

Les forêts de seconde venue remplacent les forêts anciennes ayant subi les effets d’une perturbation naturelle, comme un feu irréprimé ou le déracinement par le vent, ou de la récolte. Dans les zones côtières de la Colombie-Britannique, l’accès, d’une part, des collectivités tributaires de la forêt à de l’approvisionnement durable en bois de haute qualité et la protection, d’autre part, du milieu côtier unique requièrent la prudence dans la gestion et l’utilisation des forêts de seconde venue.

Photo montrant les anneaux de croissance sur une coupe transversale de tronc d'arbre.

La croissance des arbres s’accélère à la suite de l’éclaircie et de la fertilisation.

Image agrandie

L’augmentation de la production de bois a longtemps été considérée comme le principal but de la gestion des forêts. Toutefois, le besoin de maximiser la valeur économique des forêts a entraîné le virage vers l’optimisation de la valeur de chaque arbre.

Le Centre canadien sur la fibre de bois, avec la collaboration de plusieurs partenaires de l’industrie, du gouvernement provincial et du milieu universitaire, mène des recherches sur les forêts côtières de seconde venue. Le but est de développer un éventail d’outils qui permettront aux forestiers de prendre des décisions éclairées compte tenu d’objectifs multiples, se rapportant notamment aux valeurs économiques, sociales et récréatives.

Ces outils de prévision permettront d’évaluer les incidences économiques des pratiques forestières sur la quantité de produits du bois et leur qualité. Ils incluent l’évaluation non destructive, efficace et précise des attributs des fibres; la télédétection de la structure des forêts par laser aéroporté et capteurs hyperspectraux; des techniques de modélisation avancées; et l’analyse statistique et économique. L’application de cette approche intégrée aux forêts côtières de seconde venue contribuera au bout du compte à accroître la compétitivité du secteur forestier canadien sur le marché mondial.

Parcelle éclaircie et fertilisée de la Forêt expérimentale du lac Shawnigan

Parcelle éclaircie et fertilisée de la Forêt expérimentale du lac Shawnigan

Études à long terme dans la Forêt expérimentale du lac Shawnigan

Les données issues d’études expérimentales à long terme, de même que les données issues d’autres essais industriels, contribuent à la mise au point d’outils de prévision à l’intention des forestiers. Par exemple, la Forêt expérimentale du lac Shawnigan, établie voilà plus de 40 ans et constituant maintenant l’une des plus anciennes forêts côtières expérimentales, a été mesurée à répétition dans le cadre de l’étude de la biologie et du développement d’écosystèmes de douglas vert de seconde venue par rapport aux pratiques de gestion forestière intensives (c.-à-d. éclaircie et fertilisation). La Forêt expérimentale du lac Shawnigan offre aussi aux scientifiques du domaine forestier la possibilité de bâtir des modèles d’optimisation permettant de prédire les attributs et la valeur économique des fibres.

Personne-ressource du Service canadien des forêts

Cosmin Filipescu, Chercheur scientifique

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