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Longicorne brun de l’épinette

Le longicorne brun de l’épinette (Tetropium fuscum) est indigène du nord et du centre de l’Europe, de la Russie et du Japon.

Au Canada, il a infesté que des épinettes, comme l’épinette rouge, l’épinette blanche, l’épinette noire et l’épinette de Norvège. Il se trouve seulement en Nouvelle-Écosse, à l’exception d’une petite population isolée près de Calhoun, au Nouveau-Brunswick.

Les pics et au moins deux espèces de guêpes parasites indigènes en Amérique du Nord, s’attaquent au longicorne brun de l’épinette.

Faits saillants

  • Identifié pour la première fois en 1999 à Halifax en Nouvelle-Écosse, le longicorne brun de l’épinette est un petit coléoptère brun de 1 à 1,5 cm de long.
  • Des spécimens du « Museum of Natural History » de la Nouvelle-Écosse, démontrent que le coléoptère est présent en Nouvelle-Écosse depuis 1990.
  • Il est probablement arrivé dans des emballages en bois transportés par des navires porte-conteneurs accostés au port d'Halifax, qui est adjacent au «  Point Pleasant Park ».
  • La femelle pond ses œufs dans l'écorce des épinettes sur pied ou récemment abattues. Habituellement, elle pond les œufs individuellement (mais parfois en grappes allant jusqu'à 10) et ils éclosent en 10 à 14 jours.
  • La larve perce l'écorce vivante pour se nourrir. Des tunnels sont remplis d'excréments ressemblant à de la sciure de bois.
  • L’adulte vit environ deux semaines et peut être trouvé tard en mai jusqu’en août.
Un adulte longicorne brun de l’épinette.

Le longicorne brun de l’épinette (adulte).

Image agrandie

Répercussions

  • Le longicorne brun de l’épinette se propage naturellement et par le mouvement de matières infestées comme le bois de chauffage d'épinette et les billes d'épinette expédiées aux scieries.
  • Il préfère et survit mieux dans des épinettes qui font face à des perturbations, sont affaiblies ou récemment tombées.
  • Il peut infester des épinettes en bonne santé, mais cela est rare, à moins que les populations soient volumineuses.
  • Les forêts d'épinettes matures perturbées (sécheresse, défoliation, vents violents) risquent d'être infestées par le longicorne brun de l'épinette.
  • Une fois infestée, l’épinette meurt à l’intérieur de un à cinq ans.

Recherches scientifiques au SCF

Grâce à diverses études, les scientifiques du Centre de foresterie de l'Atlantique du Service canadien des forêts (SCF), ont approfondi les connaissances sur le longicorne brun de l’épinette.

  • Le mâle émet une phéromone appelée « fuscumol » qui creé une synergie qui attire les deux sexes à l'odeur d’épinette perturbée.
  • Le fuscumol avec des substances volatiles des arbres hôtes est utilisé comme appât dans les pièges qui servent à surveiller la répartition et la propagation de l’insecte au Canada.
  • La femelle pond ses œufs sur des arbres en bonne santé, si elle n'a pas le choix, mais les larves meurent habituellement à moins que la santé de l'arbre soit compromise.
  • Les adultes peuvent voler sur de longues distances, mais la plupart le font que sur quelques centaines de mètres.

Au Service canadien des forêts (SCF), un modèle d’analyse des risques associés au longicorne brun de l’épinette a été créé, qui permet aux gestionnaires forestiers de prévoir les zones plus vulnérables aux infestations ou plus susceptibles d'avoir des populations existantes. Les chercheurs y entrent le type de forêt, l’endroit où le longicorne est détecté, les endroits où du bois a été déplacé (p. ex., les scieries et les terrains de camping), les ports, ainsi que d'autres valeurs dans le but de cerner les endroits où l’on risque le plus de trouver le longicorne brun de l’épinette.

Trouver des solutions concertées

Au Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada l’on collabore avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), Parcs Canada, les gouvernements du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse, l’industrie forestière et les propriétaires de terrains boisés privés pour réagir à la découverte de populations de longicorne brun de l’épinette en dehors de la Nouvelle-Écosse, où l’insecte est réglementé par l’ACIA. Des pratiques exemplaires ont été partagées aux propriétaires de terrains boisés privés, afin d’aider à atténuer l’incidence de cet insecte ainsi que sa propagation.

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Pour plus d’information
Publications du Service canadien des forêts
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