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Lumos aide aux communautés autochtones qui veulent recourir aux renouvelables

De plus en plus de gens réclament des sources d’énergie sans incidence sur le climat. Les organismes de réglementation demandent aux sociétés du secteur de l’énergie de réduire leurs émissions. Ainsi change le paysage énergétique canadien. Au vu de cette transition, Génération Énergie présente ici des membres du secteur de l’énergie qui misent sur l’innovation et la technologie pour ouvrir la voie vers un avenir sobre en carbone.

Des entrepreneurs comme Chris Henderson, président-directeur général de Lumos Energy, s’efforcent de favoriser le changement et de créer un Canada où l’énergie est abordable, fiable et écologique. Par l’entremise de Lumos, Chris Henderson prodigue des conseils visant à permettre aux communautés autochtones de se munir d’infrastructures d’énergie propre.

Dans une entrevue, il nous livre trois pensées sur l’avenir énergétique au Canada

1) La participation des collectivités contribue au succès des projets énergétiques

Le travail de Chris Henderson fait ressortir l’importance de la participation de la collectivité, notamment chez les Autochtones, pour assurer le succès des projets énergétiques. Il estime que plusieurs communautés autochtones souhaitent faire partie intégrante du dialogue sur l’énergie.

« Je suis d’avis que la participation autochtone au chapitre de l’énergie propre peut améliorer les projets en intégrant la propriété autochtone, le savoir traditionnel et la participation active de la communauté. »

Une coopération avec les communautés autochtones entreprise dès le début d’un projet énergétique fait entrer en compte de prime abord leurs préoccupations et les considérations environnementales. Il ne s’agit plus seulement de consulter les collectivités autochtones, car celles-ci aspirent à la copropriété, elles veulent profiter des retombées sociales et économiques et s’impliquer directement dans la formulation des projets, dans leur réalisation et dans les aspects opérationnels des projets réalisés. En un mot, le pouvoir autochtone, grâce à la participation des collectivités dans les projets d’énergie propre, d’infrastructure et d’implantations technologiques, entraîne un effet véritable et substantiel.

« C’est pourquoi Génération Énergie est une bonne idée dans la mesure où l’on peut mobiliser la collectivité. »

Chris Henderson est convaincu que les collectivités doivent participer aux projets énergétiques afin d’en comprendre les répercussions et les avantages qu’elles en tireront. Une participation dès le départ peut aussi encourager l’emploi local et, par conséquent, abaisser les coûts d’un projet.

2) L’énergie renouvelable devient plus concurrentielle

Centrale hydroélectrique Okikendawt

L’avenir de l’électricité renouvelable est de plus en plus prometteur grâce à l’amélioration de la technologie et à la découverte de solutions neuves. Interrogé sur l’énergie solaire par rapport au diesel, Chris Henderson explique que nous sommes en mesure de mieux utiliser les énergies renouvelables.

Selon lui, « pouvoir à la fois mieux gérer le fonctionnement du réseau électrique et la manière dont il emmagasine l’énergie – et fait les équilibrages nécessaires – résout les questions de temps et d’espace que posent les renouvelables, et c’est là le changement fondamental. »

La principale préoccupation au sujet de plusieurs renouvelables concerne l’utilisation sur demande. Contrairement aux combustibles fossiles comme le diesel, qui peuvent être utilisés indépendamment des conditions extérieures, l’énergie solaire ou éolienne dépend de facteurs comme la météo et les changements saisonniers. Résoudre les questions de temps et d’espace par le stockage et par la planification de la capacité et de l’acheminement permet une production et une utilisation efficaces des renouvelables. De plus, le recours à l’énergie renouvelable devient plus attrayant alors que les prix continuent de baisser, ce qui en fait une ressource plus concurrentielle.

« Nous surmontons les difficultés de l’emmagasinage de l’énergie et de la mise en correspondance de l’offre et de la demande, de sorte que les coûts de l’énergie renouvelable, qui ont déjà considérablement diminué, baisseront encore. »

3) La politique énergétique du Canada doit emboîter le pas

Centrale hydroélectrique Okikendawt

Plutôt que de mettre l’accent sur l’innovation technologique, Chris Henderson encourage les Canadiens à penser au désalignement entre les avancées technologiques récentes et la politique énergétique actuelle.

« Le plus grand défi, ce n’est pas la révolution technologique, mais l’évolution de notre politique énergétique. Les consommateurs et la technologie ont une longueur d’avance sur la planification énergétique, la participation des collectivités, les politiques d’énergie propres et les programmes budgétaires à l’heure actuelle – bien que j’entrevoie des orientations très positives émanant du fédéral et des provinces et territoires depuis un an. »

De grands changements s’opèrent dans le paysage énergétique du Canada et bien d’autres auront lieu dans les 20 prochaines années. Chris Henderson explique que nous sommes encore au début d’une transformation vers une économie électrifiée et que bientôt toute l’énergie que nous utiliserons sera électrique.

« Les changements énergétiques ont toujours été perturbateurs, de sorte qu’il nous faut décider de la façon de réformer notre politique énergétique pour qu’elle rattrape son retard sur ce que la technologie nous offre et sur ce que la population, Autochtones compris, souhaite.

« Ceci, à mon avis, est le grand potentiel de Génération Énergie : rassembler le public canadien autour de la question de notre avenir énergétique. »

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