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Inventaire et changements dans l'utilisation des terres


Inventaire forestier

La plupart des gens sont d’accord pour dire que les forêts sont composées d’arbres. Ceci dit, la conception de ce qu’est une forêt dépend de l’opinion, des expériences et de l’objectif de chacun.

Le rapport présenté par le gouvernement du Canada lors de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) définit les forêts comme suit :

  • voûte foliacée minimale = 25 %
  • superficie minimale = 1 hectare
  • taille minimale des arbres = 5 mètres
  • largeur minimale = 20 mètres (distance entre les troncs)

Sont aussi comprises les terres qui ont le potentiel d'atteindre ces seuils, telles que des superficies récemment brûlées ou récoltées sur lesquelles les nouveaux arbres n'ont pas encore atteint 5 mètres de hauteur. Certaines régions boisées du Canada sont exclues de cette définition. Par exemple, les pâturages clairsemés, parsemés d’arbres, ici et là, les arbres plantés sur les terre-pleins centraux ou les lots urbains, et les arbres d’altitude ou de latitude élevée, dont la taille est limitée.

Le type de gestion des forêts au Canada est très variable, allant des plantations forestières gérées de près aux forêts sauvages éloignées peu ou pas accessibles aux humains. En vertu de la CCNUCC, le Canada doit présenter un rapport annuel sur les émissions de gaz à effet de serre et leur piégeage dans la « forêt aménagée », laquelle représente une partie de l’ensemble du secteur forestier du Canada.

À la section 3.1.2.1 des recommandations en matière de bonnes pratiques pour le secteur de l’utilisation des terres, changements d’affectation des terres et foresterie du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), on définit la « gestion des forêts » comme suit : un ensemble d’opérations effectuées pour administrer et exploiter les forêts de manière à ce qu’elles remplissent durablement certaines fonctions écologiques, économiques et sociales pertinentes. Le GIEC recommande que la définition de gestion des forêts au niveau national soit appliquée de façon uniforme au fil du temps et qu’elle couvre toutes les forêts assujetties à des interventions humaines périodiques ou continues, y compris les pratiques de gestion liées à la production commerciale de bois d’œuvre et la gérance à des fins autres que commerciales.

Forêts aménagées et non aménagées au Canada

Forêts aménagées et non aménagées au Canada
 

Superficie de forêts aménagées : 232 millions d’hectares
Superficie de forêts non aménagées : 115 millions d’hectares
Superficie totale de forêts : 347 millions d’hectares

Le Canada a choisi d’adopter une approche axée sur les régions pour définir ce qu’est une forêt aménagée. Il utilise un ensemble de critères pour définir les limites dans lesquelles tous les terrains forestiers font partie de la forêt aménagée, en raison des pratiques en vigueur dans cette région (ou en vigueur depuis 1990). La carte illustre l’emplacement de ces forêts au Canada.

Sources et information :
  • La superficie de forêts non aménagées est calculée comme étant la différence entre les forêts aménagées et la superficie totale de forêts, conformément au rapport L’État des forêts au Canada : rapport annuel 2016.
  • Consultez des données statistiques sur les forêts du Canada.
  • La superficie de forêts aménagées et non aménagées au Canada, présentée dans le rapport de 2016 du Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts (SNSCPRCF) présenté à la CCNUCC. La région concernée par le processus d’établissement de rapport annuel continuera à évoluer à mesure que de nouvelles données améliorées sur l’inventaire forestier seront intégrées au SNSCPRCF.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Mark Hafer.


Surveillance des événements liés aux changements d’affectation des terres

Le Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts surveille les changements dans les stocks de carbone qui découlent des activités de boisement, de reboisement ou de déboisement au Canada. En vertu du Protocole de Kyoto, le Canada est tenu de surveiller ces changements qui se sont produits depuis 1990.

De quelle façon le changement d'affectation des terres au Canada contribue-t-il aux émissions de carbone?

Au Canada, l'établissement de nouvelles forêts (ou boisement) ne se fait pas à grande échelle — près de 9 000 hectares chaque année. Ce boisement limité se traduit par le piégeage chaque année de près de un million de tonnes de dioxyde de carbone de l'atmosphère, et ce chiffre n'augmentera que lentement au fil du temps à mesure que de nouveaux arbres croîtront. Le déboisement a des conséquences plus lourdes, mais elles sont tout de même assez petites à l'échelle mondiale. La superficie déboisée chaque année au Canada est passée de juste un peu plus de 64 000 hectares en 1990 à 45 000 hectares en 2009. Par conséquent, les émissions immédiates attribuables à la conversion des forêts ont diminué. En 2009, elles se chiffraient à 18 mégatonnes d'équivalents en dioxyde de carbone, ou d'équivalent CO2, une chute comparativement aux 26 mégatonnes en 1990. Le déboisement au Canada est attribuable principalement à la conversion de forêts aux fins agricoles, au développement industriel, à l'extraction des ressources et à l'expansion urbaine.

Le groupe de travail responsable de la surveillance du déboisement s’assure que les méthodes et les bases de données conviennent au Modèle du bilan de carbone pour le secteur forestier canadien (MBC-SFC3) et qu’elles sont utiles aux fins d’autres exigences de rapports et d’information.

Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec Andrew Dyk.

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