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Répression des insectes ravageurs forestiers avec MimicMD

Le pesticide MimicMD est un régulateur de croissance des insectes, qui sert à lutter contre les insectes défoliateurs qui endommagent ou tuent les arbres. L’ingrédient actif de la formulation est le tébufénozide, qui aide à lutter contre les ravageurs défoliateurs des forêts comme les spongieuses, les livrées, la tordeuse des bourgeons, les chenilles à houppes et les arpenteuses. Il s’agit dans tous les cas de ravageurs de l’ordre des lépidoptères.

Mimic a été examiné et approuvé au Canada et aux États-Unis, respectivement par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire et l’Environmental Protection Agency.

La formulation homologuée de Mimic (étiquetée Mimic 240 LV au Canada) contient 25 % de tébufénozide. Les autres composants sont le glycérol, l’huile de canola et l’eau.

Mimic imite une hormone naturelle des insectes

Lorsqu’il est ingéré par les larves de lépidoptères, Mimic imite une hormone naturelle des insectes provoquant un développement prématuré des chenilles, tandis que les larves suivent leurs stades de croissance. Les chenilles cessent alors rapidement de se nourrir et meurent.

Approuvé en vertu de l’ALÉNA en tant que pesticide à risque réduit

Mimic 240 LV a été l’un des premiers pesticides examinés simultanément par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada et l’Environmental Protection Agency des États-Unis dans le cadre du programme conjoint d’examen des pesticides à risque réduit de l’Accord de libre-échange nord-américain.

Plus de 200 essais et études ont été menés pour être présentés aux organismes de réglementation. Ces essais et études ont été menés par des chercheurs dans les universités, les institutions subventionnées par le gouvernement et des organismes privés en vue de la production de données nécessaires aux fins de l’homologation.

Il ressort des études que Mimic n’est pas nocif pour les humains, s’il est utilisé conformément aux instructions de l’étiquette pour la répression des ravageurs forestiers, y compris par épandage aérien.

Mimic favorise la gestion intégrée des ravageurs en foresterie

Mimic n’affecte pas directement les insectes utiles, par exemple les guêpes, les acariens et les araignées, qui aident à maîtriser les populations des ravageurs dans les forêts. Il n’affecte que les larves des lépidoptères. Cela le rend particulièrement pratique pour les programmes de lutte intégrée contre les ravageurs forestiers.

Les lépidoptères non visés (les papillons nocturnes et diurnes) peuvent être affectés par l’épandage aérien de Mimic, mais seulement s’ils sont au stade larvaire pendant l’épandage ou peu de temps après (dans les quelques semaines) et seulement s’ils mangent du feuillage sur lequel se trouvent des résidus d’insecticide.

Gestion des risques concernant l’utilisation de Mimic

Il ressort des études que lorsque Mimic réduit les populations de larves de lépidoptères (par exemple, la tordeuse des bourgeons de l’épinette) dans les forêts, et les effets indirects sur les animaux qui consomment les larves de lépidoptères sont modestes. Ainsi, la diminution des réserves alimentaires pour les oiseaux forestiers, a‑t‑on constaté, était de courte durée et n’avait pas d’effet global sur les populations d’oiseaux ou sur leur reproduction.

De plus, Mimic ne pose aucun risque mesurable ou au plus minime aux abeilles, aux oiseaux, aux poissons, aux mammifères et aux insectes autres que les lépidoptères. De plus, il n’a aucune incidence sur les crevettes, les écrevisses et les homards.

Mimic adhère fortement aux particules du sol jusqu’à ce qu’il soit réduit par l’action des microbes et des produits chimiques. Il est donc presque immobile dans le sol, ne comportant que peu de risque de lessivage dans l’eau.

Il ressort des études sur le terrain que Mimic ne pose que des risques minimes sur les puces d’eau et autres micro-crustacés aquatiques, s’il est utilisé conformément aux instructions figurant sur l’étiquette. Toutefois, il peut être nocif pour les micro-crustacés, si les concentrations et la durée d’exposition sont supérieures à celles prévues dans les conditions opérationnelles (p. ex., déversement accidentel).

L’épandage aérien n’est pas autorisé au-dessus des eaux libres

L’épandage aérien de Mimic sur les plans d’eau libre (y compris les étangs et les cours d’eau) n’est pas autorisé. Si Mimic atteint les plans d’eau, les résidus peuvent demeurer quelques semaines dans les sédiments aquatiques. La majorité des invertébrés qui habitent les sédiments courent peu de risque d’effet attribuable à Mimic, car ils ne sont pas affectés, même dans les pires scénarios en matière de concentration environnementale.

L’exception touche les moucherons (larves de mouches non piqueuses), qui, d’après les études, sont vulnérables à de faibles concentrations de Mimic. Toutefois, ce groupe d’invertébrés habitant les sédiments est naturellement très résilient et peut se rétablir rapidement des perturbations (fait illustré par la fréquence à laquelle il est associé aux eaux polluées). Ce facteur, combiné au fait que l’épandage n’est pas autorisé au-dessus des plans d’eau, la faible probabilité que des résidus de Mimic atteignent la surface de l’eau et l’effet de dilution avant que les résidus puissent atteindre les sédiments, réduit le risque de répercussions importantes sur les populations de moucherons.

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