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Pourquoi réduire notre consommation de carburant?

Les Canadiens ont bâti une société qui fait l'envie du monde. Cependant, ce faisant, nous avons créé un grave problème. Par habitant, le Canada consomme plus d'énergie chaque année que presque n'importe quel autre pays du monde. Une des raisons en est notre dépendance de l'automobile. Les Canadiens sont propriétaires d'environ 19 millions de véhicules légers, notamment les voitures, les fourgonnettes et les véhicules utilitaires légers, et parcourent habituellement plus de 300 milliards de kilomètres (km) par année. Avec près d'un véhicule pour deux Canadiens, nous affichons un des taux de possession de voiture les plus élevés du monde.

Dans une certaine mesure, on peut expliquer nos manières énergivores dans le secteur des transports par le climat, l'immensité du pays et la localisation des populations. Une grande partie du carburant est également gaspillée au Canada. Cela peut se produire lorsque nous prenons des décisions mal avisées en matière d'achat (p. ex. en achetant des véhicules de plus grandes dimensions ou moins éconergétiques qui dépassent nos besoins), nous adoptons des habitudes de conduite inefficaces (p. ex. en faisant tourner le moteur au ralenti inutilement ou en faisant des excès de vitesse) et nous n'entretenons pas convenablement nos véhicules (p. ex., en négligeant de vérifier et de gonfler nos pneus régulièrement, selon les recommandations).

Nous ne gaspillons pas seulement de l'énergie, nous jetons également l'argent par les fenêtres. Votre argent! Selon certaines estimations, les automobilistes canadiens pourraient épargner des centaines de dollars par année en coûts de carburant et d'entretien en adoptant des pratiques éconergétiques.

Comme le montre le graphique sectoriel ci-après, le secteur des transports est responsable de 27 % des émissions de gaz à effet de serre. Les véhicules utilitaires légers, soit les voitures, les fourgonnettes et les camions légers que nous conduisons, sont responsables de près de la moitié de ce total.

Il y a d'autres arguments convaincants en faveur de la réduction de notre consommation de carburant. Le tuyau d'échappement d'un véhicule en marche rejette un vaste éventail d'émissions dans l'atmosphère. Certaines émissions, principalement le dioxyde de carbone (CO2), sont classées comme gaz à effet de serre (GES), parce qu'elles intensifient « l'effet de serre » naturel de la Terre et, ce faisant, contribuent à changer le climat de la planète. La recherche qui a été effectuée ces dernières années donne à penser que la hausse des températures par suite des changements climatiques ont divers impacts sur l'environnement et la santé. Le principal gaz à effet de serre, soit le CO2, qui est un sous-produit inévitable de la combustion d'essence ou de carburant diesel. Pour chaque litre d'essence qu'il consomme, un véhicule produit environ 2,3 kilogrammes de CO2. Le processus de combustion du carburant fait en sorte qu'une voiture moyenne produit environ trois fois son propre poids en CO2 chaque année.

Les constructeurs d'automobiles ont également pris des mesures pour améliorer les moteurs et rendre les véhicules plus légers et plus aérodynamiques. Par conséquent, les véhicules d'aujourd'hui sont également beaucoup plus éconergétiques que les véhicules construits au cours des années 1970 (un véhicule qui consomme moins de carburant rejette moins de CO2). Malheureusement, l'amélioration des véhicules s'est concentrée en grande partie sur la puissance et la performance. Toutefois, certains des gains en efficience énergétique sont réduits à néant par l'augmentation du nombre de véhicules sur les routes et les plus grandes distances parcourues.

En avril 2005, le gouvernement du Canada et l'industrie automobile canadienne ont conclu un important accord lié à la lutte contre les changements climatiques. En vertu de ce protocole d'entente, l'industrie canadienne prendra des mesures volontaires afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 5,3 mégatonnes annuellement d'ici 2010.

Cependant, les changements climatiques sont un problème mondial, et une grande partie de la solution repose dans les mains des particuliers. Les millions de Canadiens qui conduisent leurs véhicules chaque jour peuvent prendre des mesures visant à réduire la consommation de carburant et les émissions CO2 et à ralentir le rythme des changements climatiques. Les solutions comprennent la planification soignée des déplacements en combinant les courses, en respectant les limites de vitesse, en évitant les démarrages et les arrêts brusques, en maintenant la pression recommandée dans les pneus ou même en marchant et en prenant l'autobus au lieu de prendre l'auto. Mais l'une des mesures que les automobilistes peuvent prendre est d'éviter la marche au ralenti inutile. Il est clair que la réduction de la marche au ralenti ne résoudra pas le problème des changements climatiques, mais c'est un début et c'est facile à faire.

Arrêter de faire inutilement tourner le moteur au ralenti est également une façon de faire notre part pour conserver une ressource non renouvelable, contribuer à assainir l'environnement et également concourir à réaliser l'objectif du Canada qui consiste à réduire les émissions totales de gaz à effet de serre du Canada de 20 %, d'ici 2020, par rapport aux niveaux de 2006.Note de bas de page 5

 

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